Pour la médecine conventionnelle, la présence vermineuse chez l’animal est essentiellement de nature parasitaire.
Or il n’est plus possible de confondre « présence vermineuse » et « maladie parasitaire ». C’est une grave erreur d’interprétation, avec des conséquences dramatiques en terme de santé.
Alors, sur la base de quels critères peut-on considérer qu’il y a un réel problème de « parasitisme » ?
Quelle est la définition biologique du « parasite » ?
Qu’est-ce qui différencie un symbiote d’un commensal ou d’un parasite ? Ces catégories sont-elles définitivement cloisonnées ?
Si ce n’est pas le cas, quelles sont les conditions biologiques, environnementales, qui peuvent faire évoluer une relation nécessaire, conviviale, symbiotique, vers une relation indifférente ou bien néfaste, prédation ou parasitisme ?
Concernant la présence vermineuse et sa régulation, avec des vermifuges ou vermicides, tous les chevaux ont-ils la même sensibilité, les mêmes besoins au même moment ?
Peut-on continuer à tolérer une intoxication lourde, systématique, banalisée, cumulative, avec des substances de synthèse qui génèrent des résistances vermineuses, détruisent l’écosystème digestif du cheval, et polluent gravement l’environnement  ?
Beaucoup de questions ! Et beaucoup de réponses contradictoires. Vous trouverez dans ces lignes l’essentiel de notre point de vue, avec des mises à jour régulières.

Biologiquement, le parasite est un être qui vit aux dépens d’un autre, sans pour autant le tuer (sinon il s’agit de prédation). Dit autrement, le parasite prend beaucoup et donne peu, ou même rien … Et ce qu’il prend, la façon dont il le prélève, peut entraîner des troubles chez l’hôte, un mal-être, des symptômes cliniques, parfois la mort.
Les populations microbiennes et vermineuses hébergées par le cheval sont-elles, toutes, ou certaines d’entre elles, occasionnellement ou en permanence, « parasites » ?
La relation du cheval avec ses populations vermineuses résulte d’une longue coévolution, d’un « statu quo » qui implique l’animal et le ver dans un équilibre qui ne peut être bouleversé à la légère. En fait, c’est la santé globale de l’animal dans son environnement, et tout particulièrement la santé de ses faune et flore digestives, qui déterminent le passage de la symbiose au parasitisme.
La notion de prémunition, l’immunité (relation harmonieuse) générée par une présence constante de vers, est fondamentale dans la conception d’une stratégie de régulation vermineuse, et implique la compréhension et le plus grand respect des fonctions physiologiques impliquées.
La vermifugation systématique avec des molécules issues de la chimie de synthèse est un acte fondé sur un savoir partiel, des croyances obsolètes, des erreurs d’interprétation, au final un acte irréfléchi aux conséquences dramatiques.
Cet acte devrait toujours être justifié par une réelle « maladie parasitaire », ce qui est rarement le cas. C‘est un acte urgentiste (désespéré) d’extermination massive (effet vermicide), toujours accompagné d’effets indésirables (« dommages collatéraux »), donc un acte qui doit rester exceptionnel, réservé à un pourcentage infime de la population équine, des animaux très déficients en oligo-éléments et fortement immunodéprimés, pour lesquels un retour rapide à l’équilibre par des méthodes naturelles ne peut être envisagé dans l’immédiat.
Or ce type de « vermicidation » est devenu aussi banal que l’alimentation ou l’abreuvement, avec le danger des actes routiniers, non réfléchis, pratiqués sans discernement, du fait de la toxicité des molécules employées et des résistances induites chez les vers.

Produits conseillés :
Pour plus d’information concernant la relation hôte/parasite, consulter l’article « Parasites ou symbiotes ? ».

AlgOhm

En amont de toute vermifugation
La vitalité des flores symbiotes, l’intégrité des muqueuses.

Dans les environnements très anthropomorphisés, donc appauvris et pollués, il est essentiel de distribuer un complément minéral de très grande qualité (biocompatibilité), capable de répondre quotidiennement aux besoins fondamentaux de l’organisme et de le maintenir ainsi à un niveau optimum de fonctionnement (métabolisme).
En amont de toute vermifugation, cette complémentation est la clé essentielle de la régulation vermineuse. Rappelons que les algues captent directement par osmose les éléments minéraux et oligo-éléments de la mer, et les concentrent dix à quinze fois plus qu’une plante terrestre. Un bon statut minéral est la condition première d’une bonne immunité, et donc d’une réponse correcte aux vermifuges alternatifs qui harmonisent mensuellement ou saisonnièrement la présence vermineuse.

AlgoVerm

Un régulateur vermineux ajusté au cycle des lunaisons.

Ce produit est conçu pour favoriser le développement et le maintien de l’état de prémunition. On nomme ainsi l’équilibre physiologique obtenu entre le cheval et sa population vermineuse, équilibre médiatisé par l’immunité. En d’autres termes, cet équilibre est ce qui maintient les bienfaits de la symbiose – vivre ensemble avec un bénéfice mutuel – et donc évite le déséquilibre nommé « parasitisme » – « je prends beaucoup, je ne donne rien » -, lequel résulte toujours d’un déficit immunitaire.
Le parasitisme avec expression pathologique (présence de signes cliniques) résulte donc toujours d’une immunodépression, laquelle résulte du non respect des besoins fondamentaux de l’espèce et donc des activités humaines (stress chronique, surmenage, solitude, sédentarité, alimentation inadaptée, carences en oligo-éléments, iatrogenèse …)
Algoverm est un régulateur vermineux mensuel, administré à raison de une cuil. à café / jour dans l’aliment, pendant 5 jours autour de la pleine lune. Ces jours-là, il peut remplacer ou compléter AlgOhm. Si un traitement trimestriel est instauré (ArOhm 6, TopVern injecteur), soit AlgoVerm n’est pas administré ces mois-là (février, mai, août et novembre), soit il est maintenu.
Certains chevaux sensibles aux huiles essentielles refusent ou prennent difficilement ArOhm 6 et TopVern injecteur. Dans ces cas-là AlgoVerm peut très bien suffire à maintenir un bon équilibre, une relation symbiotique sans intervention trimestrielle. Au final, il est toujours judicieux d’individualiser les prescriptions, ce qui peut faire l’objet d’un échange téléphonique, ou d’un entretien au cours d’un stage.

AlgoVerm est une poudre. Les conditionnements et les tarifs sont les mêmes que AlgOhm.

ArOhm 6 et ArOhm 6 3D

L’ArOhm6 est un remède à base d’huiles essentielles, doté de multiples vertus. Il a été conçu initialement pour réguler périodiquement la présence vermineuse (y compris la cryptosporidiose, avec ArOhm 6 3D), sans conséquences nocives pour les fonctions physiologiques du cheval.
Son utilisation, 6ml matin et soir pendant 5 jours autour de la pleine lune des mois de février, mai, août et novembre, peut toutefois s’avérer contraignante en cas d’effectif important et/ou chez les chevaux élevés de manière extensive et peu manipulés. Dans ces cas de figure, utiliser plutôt Top Vern injecteur.

Au-delà de la régulation vermineuse, ArOhm 6 sera très précieux en cas de problème digestif et/ou respiratoire récurrent ou chronique, pour aider à la reconstitution des flores symbiotes (suite à un stress, une antibiothérapie, un vermifuge toxique, un excès d’aliments industriels … ), pour limiter le développement des flores dites « pathogènes », pour diminuer le risque de fourbure, pour assainir l’arbre respiratoire en cas de toux chronique ou la peau en cas de dermite (voir aussi ArOhm 6 3D).
Nous préconisons alors des cures saisonnières à plus faible dose, 1,5ml matin et soir pendant 20 jours en commençant 2 jours avant la pleine lune.
Ne pas hésiter nous consulter pour individualisation
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Les chevaux ayant atteint un équilibre satisfaisant avec AlgOhm peuvent s’avérer réticents aux huiles essentielles, et donc refusent ou prennent difficilement ArOhm 6 et TopVern injecteur. Dans ce cas, ne plus vermifuger systématiquement, ou administrer AlgoVerm 5 jours / mois.

Composition ArOhm 6 : 1/4 huiles essentielles (ail, basilic, céleri, cumin, gingembre, girofle, origan, sarriette, thym, citron), 3/4 d’huile végétale bio.

Top Vern pâte, injecteur 60ml

Ce produit à base d’huiles essentielles a été élaboré par le laboratoire Herbo Vital.
Au-delà de l’innocuité et de l’efficacité comme vermifuge, l’intérêt principal de ce produit réside dans la facilité d’emploi puisque le contenu de l’injecteur peut être administré en une seule prise buccale le jour de la pleine lune.
Une intervention trimestrielle, en février, mai, août et novembre.

Certains chevaux sensibles aux huiles essentielles refusent ou prennent difficilement ArOhm 6 et TopVern injecteur. Préférer alors AlgoVerm.

PrepOhm 13, un répulsif tiques

Prévenir la Maladie de Lyme (borrélioses), mais aussi les piroplasmoses et les ehrlichioses

Ce produit agit comme répulsif, ce qui évite ou limite très sérieusement la présence et les morsures de tiques, ainsi que d’autres insectes qualifiés de « parasites » externes.
Très efficace, mais indissociable d’un bon statut minéral (Vitabiol et AlgOhm), PrepOhm 13 s’avère très utile dans les régions à risque pour limiter l’incidence de pathologies comme les piroplasmoses, borrélioses (maladie de Lyme) et ehrlichioses anaplasmoses).
Prescription de base : 5ml / jour dans la bouche. La disparition des tiques est accompagnée d’une réduction progressive du nombre de prises (trois fois, deux fois, une fois / semaine …). Il est ainsi possible de définir un protocole (nombre de prises hebdomadaires) cheval par cheval (principe de l’individualisation).

Liens infos : Pour plus d’information concernant la relation hôte/parasite, consulter l’article « Parasites et symbiotes«