Jeu de mots ou jeu de maux … Dans l’Antiquité romaine, le mot « limes » désignait les limites de l’Empire, la frontière d’une province … En quelque sorte un seuil, une lisière. D’un côté l’Ordre, de l’autre le Chaos. La croisée des chemins. Avec Lyme, il semblerait que nous ayons atteint nous aussi nos limites. Une invitation peut-être à un autre regard, et d’autres attitudes face à ce monde dont nous avons très gravement perturbé l’équilibre.

La dénomination « Maladie de Lyme » désigne très globalement toutes les manifestations sérologiques, cliniques, pathologiques … attribuées à une famille de micro-organismes, les Borrélias, spirochètes responsables des borrélioses. Qualifiée de « grande imitatrice », de « bactérie opportuniste », la dite Borrélia est transmise – avec les piroplasmoses, les ehrlichioses, et probablement d’autres micro-organismes – par les morsures des tiques femelles infectées (la tique n’est qu’un vecteur). L’incidence humaine et équine des borrélioses est actuellement préoccupante, qu’elle soit décelée et diagnostiquée (concordance épidémiologie/signes cliniques/sérologie), ou seulement suspectée de par le contexte épidémiologique (présence de tiques infectées, symptômes alarmants mais atypiques …), ou encore simplement « fantasmée » du fait de la médiatisation des risques liés à la présence de tiques.
« Opportuniste » ? Où est localisée Borrélia dans l’organisme ? C’est … variable ! La bactérie est véhiculée par les macrophages, et peut dès lors se trouver n’importe où, dans n’importe quel tissu (notamment le tissu conjonctif) et organe. Les macrophages sont les éboueurs de l’organisme, des cellules chargées de détoxifier nos tissus. Si les Borrélias sont véhiculées (se font véhiculer?) par les macrophages, il est plausible d’imaginer que leurs fonctions sont en rapport avec la détoxification, ce qui explique la variabilité des localisations et des tableaux cliniques.
La borréliose est nommée « infection froide », c’est à dire qui ne suscite pas, ou de manière inefficace, les « défenses naturelles » et la régulation immunitaire. Bien plus, « grande imitatrice » (des structures antigéniques de l’hôte), la bactérie peut « manipuler » le système immunitaire, tromper sa vigilance et ainsi ne pas être décelée. Il semblerait que l’exercice des fonctions régulatrices des Borrélias (détoxification) nécessitent, soit un consentement du système immunitaire, soit sa déconnexion provisoire (en supposant un système immunitaire fonctionnel).
Conséquences de ces localisations variables, et de ces modes d’action inédits, les signes cliniques sont souvent confus, atypiques : amaigrissement rapide, asthénie ondulante, myopathies, engorgements suspects (oedèmes, lymphangite …), douleurs articulaires intermittentes, troubles respiratoires, cutanés, neurologiques plus ou moins accentués … Les sérologies peuvent être trompeuses, parfois aberrantes (fausses séropositivités et fausses séronégativités), notamment lorsque piroplasmoses, borrélioses, ehrlichioses sont transmises de manière concomitantes.
En d’autres termes, Borrélia révèle nos fragilités individuelles, et vraisemblablement tente d’y remédier. Or la « guérison », la détoxification de notre organisme et sa reconnexion à tout le vivant inside and outside, ne sont pas des processus confortables !
Le traitement conventionnel, l’antibiothérapie à base de tétracyclines, est à éviter, car la destruction massive du microbiote – les flores intestinales symbiotes – qui en résulte altère profondément l’intégrité de l’organisme,  la vitalité, l’homéostasie (capacité à conserver son équilibre interne dans un environnement fluctuant), l’immunité, et donc la santé globale du cheval, dès lors dans l’incapacité de retrouver par lui-même son équilibre.
Tout comme pour les populations vermineuses, il est utopique, et pas vraiment souhaitable, de chercher le « blanchiment », l’éradication complète des borrélias, que ce soit dans le milieu extérieur ou dans le milieu intérieur : il faut en quelque sorte éduquer le cheval, renforcer ses capacités immunitaires de régulation adaptative, lui (ré)apprendre à « vivre avec » (le cheval est naturellement « porteur sain », « co-existant », en relation symbiotique avec ces populations microbiennes, mycéliennes et vermineuses). Il en est donc de même pour les piroplasmoses, ehrlichioses, et tout autre micro ou macro-organisme.
Nous devons reconsidérer sérieusement la notion de « nuisible », de « parasite », de « pathogène », comme celle de « mauvaise herbe » ou de « plante toxique ». Le plus souvent, ces termes révèlent notre ignorance de la subtilité des interrelations, notre croyance et allégeance au récit qui décrit la vie comme un combat de tous contre tous, toute relation comme l’expression de la loi du plus fort, et au final notre difficulté à nous intégrer harmonieusement et respecter l’équilibre des écosystèmes intérieurs comme extérieurs. L’aspect potentiellement ou ponctuellement toxique, nuisible ou pathogène d’un être vivant est intimement lié à ces ruptures d’équilibre dans les écosystèmes, à ces ruptures d’immunité chez les individus, qui sont pour leur plus grande part des conséquences des croyances et des activités humaines.
Les traitements proposés en médecine alternative agissent toujours dans le sens de l’autonomie du cheval (autonomie connectée), de la compréhension d’un aspect inconnu du vivant (entraide et non compétition), de la réhabilitation des symbioses, et non dans celui de la destruction d’éventuels pathogènes. La maladie elle-même, toute maladie, manifeste le processus par lequel le cheval cherche à retrouver son équilibre. Nous n’interrompons jamais ce processus, nous l’accompagnons pour qu’il aboutisse le plus vite possible, et avec le moins de mal-être possible, à un nouvel équilibre, si possible durable, ou si l’on préfère une autre formulation : aboutisse à la guérison conçue comme un nouvel équilibre qui intègre tous les acteurs du vivant.

Quel peut donc être le sens de cette maladie ?
Il semblerait que les borrélias, ces bactéries « opportunistes », se localisent plus spécifiquement dans différents tissus selon les fragilités propres à l’individu qui les héberge (et qui donc « attirent » les macrophages). D’où la variabilité des symptômes, le côté confus des tableaux cliniques. Nos fragilités propres (charge toxinique toujours croissante, tissus et organes déficients, dysfonctionnels) constituent en quelque sorte nos limites propres, nos difficultés adaptatives, évolutives. La Maladie de Lyme pourrait dès lors être un signal d’alarme, une pathologie de l’adaptation, une maladie relationnelle … et, peut-être, le moyen d’y remédier, de parvenir à un nouvel équilibre par neutralisation des toxines générées par nos environnements anthropisés.

Comment aborder une telle pathologie sans précédent ?
L’interprétation pasteurienne de l’écologie des micro-organismes, obsolète, entièrement basée sur l’ignorance et donc la peur de l’inconnu, révèle enfin au grand jour et au plus grand nombre ses incohérences, ses dangers, ses limites ou  « limes » justement, tant dans l’interprétation des phénomènes (limitée, erronée) que dans l’action régulatrice (de plus en plus toxique et néfaste, de moins en moins efficace).
A l’opposé, les thérapies alternatives offrent de nombreuses pistes, de réflexion et d’action. En premier lieu, il faut mettre un terme à la iatrogenèse, à toutes les agressions qui perturbent jusqu’à l’infirmité les systèmes d’adaptation des êtres vivants. Cela concerne aussi bien les multiples prédations et destructions infligées à tous les écosystèmes partout sur la planète, que toutes les agressions subies individuellement, comme les vaccinations sans discernement, le recours systématique et banalisé aux antibiotiques et vermifuges chimiques de synthèse, aux antalgiques et anti-inflammatoires comme la phénylbutazone et les corticoïdes. Toute approche alternative sera optimisée si le terrain biologique, le milieu intérieur et ses systèmes d’adaptation, ne sont plus systématiquement pollués et détériorés.

Comment traiter la Maladie de Lyme ?
Nous avons conçu un remède nommé ArOhm 6 3D. Il s’agit d’huiles essentielles diluées, dispersées, dynamisées, dont le pouvoir d’action est au moins 7 fois supérieur à celui de ArOhm 6, du fait du traitement « 3D ».
Toujours sur base Vitabiol et AlgOhm, nous proposons un traitement de la maladie chronique avec :
PhytOhm Immunité, 15ml matin et soir dans l’aliment, 10 jours /mois, pendant 6 mois (prévoir 2 x 1 litre)
alterné avec
ArOhm 6 3D, 1,5ml matin et soir dans la bouche, 20 jours / mois, pendant 4 mois (prévoir 250ml).
Les chevaux recevant un tel traitement n’ont pas besoin d’être vermifugés par ailleurs.
Ce traitement couvre aussi : les piroplasmoses, les ehrlichioses, les leptospiroses, les sarcoïdes et sarcoïdoses, les cryptosporidioses, la dermite estivale …
Durant les phases ArOhm 6 3D, nous conseillons l’administration de Romarin jeunes pousses (protecteur hépatique), à raison de 10ml / jour dans la bouche. Ne pas administrer au même moment que ArOhm 6 3D.
A noter : la présence de Renouée du Japon dans le Ohm Métabolisme Équin, fait de ce produit un complémentaire très intéressant dans le traitement de la maladie de Lyme (réduction des inflammations, régulation immunitaire). A utiliser chez les chevaux suspects de troubles métaboliques type SME.
En ce qui concerne les phases aiguës de réactivation inflammatoire accompagnée de douleurs : PrepOhm 6 et PrepOhm 12, 5ml dans la bouche en alternance toutes les deux heures, espacer les prises dès amélioration (bien remuer les flacons avant chaque utilisation).

Les résultats sont très encourageants. Le retour de la vitalité, la rareté des récidives, montrent que l’immunité est optimisée malgré la persistance des tiques dans l’environnement.
À suivre !